Un garçon âgé de douze ans entre dans le coma. Depuis cette nuit-là, plus rien n’est ce qu’il paraît. Il n’arrive plus à bouger, il est absent. Il est entre le sommeil et le réveil. Mais il est conscient de son état. Dans sa tête, tout tourne comme un moulin qui a perdu les pédales.
Maintenant, dit-il, il s’appelle Krabat, et il vit dans le Moulin Noir, derrière les bois, après le marais. Là, le Maître, qui le tient emprisonné, fait la loi. Là, son ami Tonda l’aide à sortir de ce cauchemar.
Derrière les bois, après le marais (‘Krabat’) est une odyssée, un retour au monde, à travers les bois et après le marais. L’amour pour sa belle-sœur Maya le guide au retour. Elle est si belle que ça fait mal aux yeux.
La légende de Krabat trouve son origine chez les Sorbes, un peuple slave qui continue à vivre dans l’est de l’Allemagne. D’après cette légende, l’enfant Krabat et d’autres enfants vivent sous le pouvoir d’un meunier qui est en réalité un maître de l’art noir emprisonnant ses élèves par son pouvoir magique. Les adaptations les plus connues sont celle d’Otfried Preussler dans le roman jeunesse Le maître des corbeaux et celle de Jurij Brezan dans Le moulin noir.
Derrière les bois, après le marais (‘Krabat’) n’est pas une adaptation du roman, mais un nouveau texte s’inspirant de cette légende afin de raconter une histoire d’aujourd’hui. Une histoire d’amour furieuse sur l’emprisonnement et le mal. Sur l’invisibilité et sur la fragilité comme le verre. Sur la beauté et la force de l’amour. Une histoire qui se lit comme un livre passionnant, dans lequel les morceaux du puzzle tombent en place petit à petit, comme dans un thriller.
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